La plus dissimulée
Non ce n’est pas un glaçon géant en train de glisser vers le lac.
Christophe Benichou a pensé The Sliding Shelter comme une réflexion sur la relation entre l’Homme et la nature. Le refuge suit la pente descendante de la montagne et donne ainsi l’impression de faire partie du paysage.
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Les randonneurs entrent d’abord dans un sas thermique qui sert d’espace de stockage tempéré. Ce système de serre permet de chauffer le reste du bâtiment. Comme un studio, celui-ci est un grand espace divisé en plusieurs plateformes, chacune avec sa propre fonction. L’ensemble est connecté par un seul escalier et on retrouve en bas une grande fenêtre pour profiter de la vue. Le bois ajoute une touche chaleureuse qui permet de rapidement mettre les visiteurs à l’aise.
La plus chauffante
Pourquoi chauffer une grande pièce à vivre, tâche souvent compliquée et coûteuse en énergie, alors qu’on ne l’utilise pas dans sa totalité ? Ne plus chauffer l’espace, mais le corps, c’est la proposition du
studio natacha & sacha. Inspirés par les modes de vie japonais, les designers ont pensé Traces comme des zones de chaleur ponctuelles dans l’habitat.
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Le duo détourne un processus de broderie industrielle pour développer des surfaces de textiles chauffants. Leurs créations ont l’avantage d’être facilement transportables, esthétiques et permettent de faire des économies énergétiques.
Le lien Wow What de la semaine
Julian Breitschmid et Max Ruder ont créé une lampe minimaliste en utilisant le Karuun®. Il s’agit d’un nouveau matériau, alternative naturelle au plastique, qui est particulièrement flexible et malléable. Cela permet de nouveaux usages intéressants que les deux designers ont voulu exploiter avec cette création.
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Le duo a développé une nouvelle façon d’actionner la lampe : il suffit de glisser le levier le long de la partie supérieure. Cela permet également d’ajuster l’angle de l’objet pour l’adapter au mieux à ses besoins. Un geste ludique pour un objet original, qui met en avant un matériau innovant.
La plus colorée
L’artiste pluridisciplinaire
Trish Andersen vient de la "La Capitale Mondiale du Tapis", Dalton aux États-Unis. Avec son travail elle veut montrer que les frontières, qu’elles soient culturelles, géographiques ou temporelles, finissent toujours par s'entremêler. Elle le met en avant en mélangeant les fibres et les couleurs et en jouant avec les textures, la densité et les techniques.
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Cette création a attiré notre œil avec ses rivières de couleurs, mises en relief avec des textures douces. L’escalier semble particulièrement propice pour ce tapis inédit, créant un effet de cascade. Il fera la joie des enfants, pour ses propriétés visuelles et tactiles.
La plus séparatrice
Yesul Jang est une créatrice coréenne, dont les créations reflètent les problématiques sociales actuelles. Le manque d’espace privé est un sujet auquel elle répond avec le Roller room divider. Il s’agit d’un paravent qui joue avec le principe ouvert/fermé, à la fois pour l’objet lui-même et pour l’espace dans lequel il est positionné.
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Cette création se compose de deux couches de tissus découpés au laser, chacun avec son propre motif. L’utilisateur peut choisir d’avoir le séparateur entièrement ouvert ou fermé. Il peut aussi se prêter au jeu des superpositions et créer ses propres motifs.